エスケープ

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Review Ta-Ku « Songs To Break Up To » + random songs.

© David Delruelle

© David Delruelle

-six mois plus tard-

Je me suis toujours demandé à quelles fins on utiliserait ce procédé si on y avait accès dans la vraie vie. Pour être honnête -et moi le premier- je pense qu’on en ferait tous un usage abusif. On l’utiliserait pour éviter un moment chiant, ou toute forme d’ennui laxative (le « je m’emmerde » poli).

Bref, tout ça pour dire que J’écoute en boucle le dernier EP de Ta-Ku « Songs To Break Up To », et j’ai donc décidé d’en faire une critique. Ma première, qui plus est.  Voici.

C’est devenu une habitude qui sonne presque comme une tradition. Le producteur australien gratifie régulièrement nos tympans d’un EP, d’une compilation voire d’un recueil de ses derniers remixes. Le mois d’octobre 2013 est placé sous le signe de la rupture. Rupture amoureuse, avec des sons clairement annoncés comme étant le remède à la douleur de fin d’idylle, mais une rupture également avec les sonorités habituelles du « Genre Killer », qui nous avait habitué à des productions dansantes et rythmées.

Dans la lignée des Shlohmo, Kaytranada et autres producteurs de génie -dont on sent clairement l’inspiration ici-, Ta-Ku a tenté le pari risqué qu’est la musique sentimentale. La musique qui soigne les moeurs et s’adresse directement aux sentiments de chacun, plaçant l’oreille dans le rôle du simple intermédiaire. Au vu des feedbacks de son auditoire, autant dire que c’est un succès. On se perd volontiers à aimer paradoxalement cette musique qui nous attriste, parfois jusqu’aux larmes.

Avec des morceaux tels que « We were in Love » et « Wasted Time », il montre qu’il nous a compris, nous, simples mortels se laissant naïvement atteindre par l’amour et toutes ses conséquences néfastes. Le nom de l’oeuvre parle de lui-même, et il faut l’interpréter comme un avertissement : ne pas écouter cet EP si vous avez le coeur fragile et les sentiments qui flanchent, sous peine de vous retrouver à dire à votre amour perdu des choses que vous regretterez.

Et accro à Ta-Ku, accessoirement.

Voilà mon avis sur la chose. A part Ta-Ku, en ce moment j’écoute ou réécoute aussi ça :

Bien à vous,

Mehdi

youpi c’est mercredi

Je commence fort. Vous ne le savez pas encore, mais je commence très fort. Quand j’avais 7 ou 8 ans, je lisais tout le temps. Oui, c’était moi, cette freak dans la cour d’école avec des grosses lunettes ! Quand plus tard j’ai découvert Deloger l’animal de Véronique Ovaldé, j’ai compris aussi qu’on est pas mal d’enfants à être un peu chelou à cet âge là.

Pour faire vite, voilà le pitch : Une petite gamine, Rose, est élevée par sa mère et son père au bord de la mer. Elle a des lapins, une cape rose en satin, et bien qu’elle ai pas loin de 15 ans elle en parait tout au plus 8 – elle va dans une écoles pour les enfants « spéciaux », mot qui la laisse un peu perplexe (suis-je surdouée ou simplement débile profonde) mais au delà de ça sa vie s’écoule paisiblement. Sa maman est un univers à elle toute seule, avec sa perruque blonde et ses chaussures invraisemblables, son papa s’appelle Mr Loyal et est catégoriquement obèse, et dans la tête de Rose il y autant de confetti qu’à un 14 juillet.  Seulement voilà. Un jour, alors qu’elle rentre de l’école, sa maman ne rentre pas. Pour Rose, c’est sûr et certain, elle n’est pas partie de son plein gré, ou alors c’est pour retrouver son premier amour, le seul, l’unique, Marcus. Mais pourquoi ?
Pour essayer de comprendre le geste de sa mère, la petite Rose va ré-inventer son enfance, imaginant sa mère et la mère de sa mère, un village de sapins et Marcus, avec son vélo et ses cigarettes roulées dans la cour de récré.

A chaque phrase, Véronique Ovaldé montre toute la douceur d’un enfant qui écrit, avec des petits mots bricolés, la douleur aussi de la perte, l’incompréhension et puis bon dieu la vie qui continue, un peu de traviole mais qui continue quand même, avec les lapins sur la terrasse et le lourd soleil de l’été.
Quand Rose réinvente l’histoire de sa mère, que faire à part la croire ? Bien sûr que sa maman et Marcus se sont retrouvés dans une caravane sous la neige, bien sûr qu’elle est maintenant partie pour le retrouver ! Le ton est acide mais drôle, déterminé, tout s’enchaîne à la perfection. Les phrases sont claires, incisives, ici il y a de la place pour la magie et la beauté des petites choses mais certainement pas pour les mensonges des grandes personnes, qui est sont si bien illustrées par le seul personnage de la meilleure amie de Rose, une vielle voisine de 60 ans dont la choucroute défit les lois de la pesanteur.

Le personnage de Rose est par ailleurs extrêmement bien trouvé, car si cette petite fille est certes en « retard » dans son éducation et son développement mental, elle est plus fine dans la dissection de son entourage que Dostoievski quand il écrit Les frères Karamazov. C’est un personnage très mûr et infiniment sensible, qui est souvent bien plus sincère et bien plus juste que les adultes qui l’entourent.
Quand à sa mère, qui disparaît bien vite, elle prend toujours une place de poupée de cire, belle et immaculée, un peu cheap  quand sa combinaison couleur chair se colle au skai du canapé, mais qu’importe, belle quand même, avec sa perruque et ses artifices, belle parce que maman, voilà tout. On a du mal à croire, au début, qu’un gros monsieur tout lisse, Mr Loyal, ai pu conquérir une aussi belle créature. Ce personnage masculin est mis à l’écart par Rose : déjà, elle est persuadée que ce n’est pas son vrai père (comment lui en vouloir?), et puis, à côté de maman il fait pâle figure. C’est pourtant un personnage très riche car très sain dans le monde survolté de Rose, il la calme et la protège des saloperies exterieures.

Pour moi ce n’est pas à prouver, ce livre fait partie de mes livre préférés. Pourquoi ? Après tout ce n’est pas un classique du genre, ce n’est pas écrit avec des tas de mots compliqués, il n’y a pas de longues descriptions à vomir d’ennui… Oui mais voilà. C’est un livre qui touche. C’est ce genre de livre qui nous rappelle l’enfance, l’odeur de maman, des vacances, de l’ennui, c’est ce genre de phrases qui nous choppent par le cou, qu’on aimerait découper et encadrer en disant « voilà, voilà ça c’est beau. »

Quand vous étiez petits, ne vous êtes vous jamais demandé où partaient les jouets qu’on ne retrouvait plus ? ou comment était maman au même âge ? N’avez vous pas, comme Rose, inventé des pans de la vie de vos parents, puisqu’ils ne disaient rien?  Véronique Ovaldé aussi, et mieux encore, elle réussit à coucher le tout sur le papier. Pour ça, je lui dis un grand bravo.
Véronique si tu passes par là, je t’aime.

( et comme vous êtes hyper sympa je vous offre un petit morceau choisi..

Il se dit, il faut que nous nous arrêtions en chemin, que je trouve un truc à fumer, que je puisse boire quelque chose de fort, que nous nous perdions en route, que la neige se remette à tomber, que nous soyons pris dans le blizzard, que son cinglé de frère surgisse, il faut que nous ne puissions pas atteindre la caravane, que nous fassions tous les bars du coin, qu’elle tombe, que je m’endorme brutalement sur le trajet, que je fasse un infarctus, qu’un nuage toxique s’abatte sur la ville, que se produise un grand incendie, que les Nord-Coréens attaquent, que ma mère débarque et me demande de l’aide pour sortir sa voiture des congères, il faut que je propose autre chose.
Puis Markus s’est dit, putain j’ai jamais eu aussi peur. )

Bonne lecture
N.T

Déloger l’Animal, de Véronique Ovaldé
Aux éditions Actes Sud ou Babel
(2005)

March 19th.

Comme vous avez pu le remarquer, je ne suis plus seul résident ici. Nanténé va désormais écrire sur la littérature et plus particulièrement sur les bouquins qui la marquent. La même idée que moi sauf que le papier y remplacera les décibels. Elle est sympa, vous verrez. (Je dis ça moyennant quelques cookies)

Bref, ce soir, une fois n’est pas coutume, je vais mélanger plusieurs genres, groupes et sentiments différents afin d’essayer un petit melting pot musical qui vous ravira. Moi aussi je suis sympa, ouais.

Cashmere Cat – Mirror Maru

Nova se délecte du jeune prodige norvégien, comme elle l’a fait il y a quelques mois pour Nu. Sincèrement, je comprends tout à fait pourquoi. On pourrait croire que le mec absorbe toutes les ondes positives qui l’entourent pour ensuite délivrer du bonheur auditif. Pourtant je ne suis pas vraiment dans le délire du Karma, yoga et autres spiritualités, mais là je dois avouer que Cashmere Cat m’apaise. « Mirror Miru » est ce que je pourrais qualifier de « Signatune » (M∞†) le concernant. On y retrouve tout ce qui fait le charme de l’artiste. Mention spéciale pour le grincement mélodique du lit, qui est en quelques sortes une métaphore auditive de la montée en intensité de la chanson. J’admire.

Palma Violets – Best of Friends

La rencontre utopique entre les Clash et Ian Curtis a eu lieu. Elle se nomme Palma Violets. Et c’est juste un régal auditif. Je les ai découvert il y a quelques jours vers 3h du matin lors d’une rediff de « l’album de la semaine » sur Canal, et je regrette de moins en moins d’être insomniaque haha. Cela faisait longtemps qu’un groupe british ne m’avait fait autant rêver, je crois que le dernier remonte aux débuts des Foals. Foals que, d’ailleurs, je rêve de voir partager la scène avec les Palma Violets. Y a moyen que ce soit vraiment cool. Je vous conseille fortement de choper leur album « 180 », et par tous les moyens. Légaux si possible.

Stereoclip – Shivering Sense

A force de poster du Stereoclip je vais finir par ne plus savoir quoi dire à son sujet… Tant pis, c’est un mal pour un bien. Mais Stereoclip n’est pas seul, la douceur qui l’accompagne dans la quasi totalité de ses sons est la voix de Josephine Cray. Symbiose parfaite entre celle-ci, les sonorités deep house et le piano. Je me demande jusqu’où peut aller Stereoclip, à travers chaque chanson il ne cesse d’évoluer, de transcender ses auditeurs. L’avantage est qu’il devient de plus en plus connu, donc le rêve se propage. J’espère juste que le succès n’entachera pas la si précieuse innocence que ses sons dégagent.

Flume – What You Need

Cela fait plusieurs fois déjà que je poste du Flume. Lui aussi fait son bout de chemin, gravant petit à petit les échelons pour aujourd’hui être également l’une des coqueluches de Nova. Succès mérité, amplement. « What You Need » est une chanson pour faire l’amour. Concrètement, on ne va pas se mentir. A moins que vous soyez plus friands de commentaires du genre  » omg i’m so high while listening to dis xD so good ❤ weed  » haha.

Sur ce, bonne soirée, bon voyage, bons ébats, bon repos.

de la bouillabaisse et des fois des livres

ok donc il fallait absolument que je trouve une photo alors voilà, vous avez gagné un bébé chouette.

Salut moi c’est Nanténé. Ca s’écrit comme ça se prononce, c’est mon vrai nom et en plus c’est joli. Je vais pas m’étendre sur ce que je fais dans la vie ou des conneries du même acabit mais je dirais juste que j’ai 19 ans et (heureusement) toutes mes dents.
Bon quand Mehdi a commencé à me parler de son blog j’étais vraiment à fond, mais en même temps je suis une quiche en musique, ce genre de nana intensément chiante qui refuse catégoriquement l’électro la house et toute cette merde et qui donc finit juste à écouter du métal. Bon. Mais Mehdi et un garçon intelligent et, the last but not the least, il a du goût. Et puis je vais pas parler de musique alors on s’en fout.
Alors quand il m’a dit qu’il essayait d’ouvrir un peu son blog au niveau des rubriques, j’ai beuglé haaaaaeeee t’as qu’a m’embaucher ! Sans me payer ! Evidemment il a dit oui.

Je suis donc ici pour parler sur des livres. Des livres vieux, beaux, moches, des coups de gueule ou de coeur ça dépendra du jour et surtout de ce que j’ai sous la main – J’ai toujours aimé lire, pour l’objet d’abord (un livre qui sent bon le livre) et puis pour les mots, rien que pour les mots, après tout, quand on a plus rien il nous reste les mots. Alors voilà, j’essayerais au maximum de varier les langues, les styles, les genres, mais n’hésitez surtout pas à me proposer des bouquins vous aussi. Je suis là pour ça.

Sur ce.

FEBRUARY PLAYLIST.

Image

Bonsoir,

Tout d’abord, non, je ne vais pas me mettre à poster uniquement tous les deux mois. J’ai juste encore et toujours une masse incroyable de travail.

Bref, là n’est pas le sujet. J’ai encore une fois préparé une playlist. Car une playlist, ça excuse tout. Va faire la gueule à un mec qui t’a préparé 20 sons sur lesquels tu pourras rêver, courir, faire l’amour, lire… Enfin, faire tout ce que tu veux. Compliqué hein ?

Je l’espère.

C’est  ICI.

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Good evening,

First of all, no, I won’t take the habit of posting only every 2 months. I just have a terrible amount of stuff to do.

Anyway, I made an another playlist. My second. Because a playlist can excuse everything. Be angry against a dude who prepared you 20 songs on which you could dream, run, make love… Well, make everything you want. Hard isn’t it ?

I hope so.

It’s HERE.

WINTER PLAYLIST.

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Ayant été absent plus d’un mois, je ne pouvais pas revenir comme si de rien n’était. Alors voilà, plutôt que de poster 4 ou 5 sons, je vais en poster 28. Et ouais.

J’ai préparé une playlist avec un peu tout ce que j’écoute en ce moment, il y a du rap, de la deep house, de la trap… Bon par contre j’ai un peu tout mis dans le désordre, mais une transition Bacalao & Sonne / Joey Bada$$ est assez sexy au final.

Enjoy, et joyeuses fêtes.

ICI

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After a one-month-long  absence, I just couldn’t comeback like nothing happened. So voila, instead of posting 4 or 5 songs, I’ll post 28.  Yep.

I made a playlist which contains different kinds of music. There’s rap, deep house, trap… And of course some Shlohmo. Just to warn, I didn’t really took care of the song’s sequence. But a Bacalao & Sonne / Joey Bada$$ transition sounds quite sexy after all.

Enjoy.

HERE    

November 20th.

Tout d’abord, deux points.

1) Je vais désormais écrire chaque article en français ET en anglais, parce que.

2) Ce blog est trop cool ! mais vraiment, vraiment vraiment. (celui-là)

Et oui, j’ai pas réécrit la pseudo-intro de l’article en anglais, il ne faut pas pousser non plus.

Bref bref.

HVOB – Dogs (Oliver Koletzki remix)

On connait tous l’immense culte voué aux chats sur le net. Bah j’ai voulu changer un peu, y en a un peu marre de ces pseudo-félins qui soumettent les humains et chient à côté de leur bac lorsqu’ils s’estiment trop dignes pour chier dans du gravier. (Je rigole, je suis soumis aussi)

BREF, revenons à nos canins (drôle) tout ça n’était qu’un léger rapport avec le titre de la chanson. Enfin, personnellement, si j’avais été un chien, j’aurais été plus qu’heureux de voir une telle oeuvre porter mon nom. L’originale étant déjà douce au possible, le remix ne fait qu’accentuer le tout,et je crois bien que je suis destiné à fondre à chaque fois pour ces petites touches féminines présentes dans les meilleurs sons que j’entends. Ecoutez ça sérieusement, la partie de 4:08 à 05:10 est juste divine.

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We all know that  » cult  » dedicated to cats all around the web. I wanted to change that.

I’m fed up with these so-called felines which are submissing humans and take and taking shits outside their cat boxes when they asses they deserve better luxury than that. (Just kidding, i’m submissed too). 

ANYWAY, let’s get back to our dogs (joke in French, won’t take the risk to translate it) all of that paragraph about cats was just a little link with the title of the song. Well, if I was a dog, I would be happy to see a song like this one carrying the same name as I would do. The original song already being as soft as possible, this remix is just heavenly. And I think that I’m destined to fall everytime for these little female touches, always present in the best songs I have the honor to hear. I mean, listen to the part between 4:08 and 5:10, this is just madness. Holy madness ofc.

Imogen Heap – Just For Now (OZZIE x Hucci remix)

Connaissez-vous Imogen Heap ? Je suis sûr que oui. C’est le genre d’artistes que l’on connait d’oreille, sans se souvenir du nom. Ecoutez Hide and Seek et ça vous reviendra.

J’écoute cette artiste depuis des années déjà, et bien que ça heurte ma virilité, j’en suis fier. Je dois sûrement vous saouler à force avec mes histoires de douceur, mais FRANCHEMENT. Cette femme est la douceur même. Elle a une totale maîtrise des moeurs humaines, pouvant calmer les nerfs de quiconque prenant le temps de se laisser bercer par ses mots. Le côté accappella déplaisant à certains, Ozzie & Hucci se sont chargés d’apporter cette touche rythmique sans pour autant ôter à cette chanson son climat apaisant et transporteur.

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Have you heard about Imogen Heap ? I’m sure you did. Just listen to Hide and Seek, it will remind you of something. This is the kind of artists that you already heard of without necessarily remember their names.

I’m listening to her for many years now, and i’m proud of it. I know it will probably hurt my manly side, but I don’t care haha. I’m sure i’m getting you with this idea of softness, but FRANKLY. This woman is the softness embodied. She’s totally mastering human feelings, and could calm down every man with her words. The accappella side looking unpleasant to some people, Ozzie and Hucci are bringing here some rythm to this sound without taking off this dreamy climate. Cheers.

Stereoclip – Tramway (Seteroclip Sunshine Edit)

Que serait ce blog sans stereoclip ? Probablement le même. Mais sans Stereoclip. (obvious)

Il lui manquerait juste cette touche qui fait que. Et cette touche qui fait que, cet artiste belge la domine. Il l’utilise à bon escient, faisant par ce biais rêver ses auditeurs. Lorsque j’écoute pour la première fois l’un de ses sons, je sais déjà qu’il sera merveilleux avant même le début. Je suis même prêt à poster à l’aveugle chacun de ses sons sans même les écouter, ayant une entière confiance en le talent de cet artiste hors normes.

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What would this blog be without Stereoclip ? Probably the same. But without Stereoclip. (obvious)

But it will mis this certain touch. And this certain touch, the Belgian artist masters it. He’s using it wisely, bringing by this way a great amount of dream to his listeners. When I listen for the first time each of his songs, I know it will be a masterpiece. I’m even ready to post blindly each of his song without listening to it, having an entire faith concerning the talent of this amazing artist.

Feist – Caught a Long Wind (Lexer’s Little Bird Edit)

Après le Sunshine Edit, voici le Little Bird Edit. (Si vous voulez voir de quoi j’ai l’air lorsque j’écris ça, voici)

FESIT. J’avais déjà posté un remix de Let It Die par London Bridges, qui était doté non pas de douceur mais d’une forte mélancolie. Ici, Lexer a remixé une chanson de Feist déjà plus gaie initialement, lui apportant une touche deep house totalement délicieuse. (Je me régale, c’est un festin. (Feist-in… Non ? ok))

Voilà, je vous laisse sur ce magnifique jeu de mot, digne de moi. Bonne nuit, bon rêve.

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After the Sushine Edit, here is the Little Bird Edit. (If you want to see my face while i’m typing this, here it is)

Anyway, FEIST. I already posted one of her song, Let It Die, remixed by London Bridges, and it was one hell of a melancolic remix. Here, Lexer has remixed an already happier song from Feist, bringing a deep house touch totally delightful. (Sorry guys, an another joke in French in the original article above)

Well, have a good night, and sweet dreams.

November 11th.

Histoire de donner le ton.

Oh Jude, Oh Jude.

Sebastien Tellier – Roche (Kavinsky remix)

Un remix d’une chanson culte passé totalement inaperçu à travers le temps. Je pensais pourtant qu’avec la sortie de Drive il y a deux ans il connaîtrait la même hausse de popularité que ses soeurs, mais non. (On ne va pas s’en plaindre)

Elle s’écoute sans limite, et son effet aphrodisiaque ne s’estompe pas. Elle en devient limite plus romantique qu’une déclaration.

Bref, douceur intense. Chanson à la base déjà extrêmement sensuelle voir sexuelle, on atteint ici l’apogée dans le domaine. En même temps, l’alliance de ces deux artistes ne pouvait donner qu’un résultat érotique. Vous savez quoi faire écouter à votre proie désormais, aucune n’y résistera. Garanti.

Bon Iver – Perth (Talul remix)

Bon Iver, Bon Iver, Bon Iver… Je l’envie. Avoir une telle main mise sur les sentiments humains, savoir les contrôler par le biais de la musique, c’est juste divin. Il sait absolument tout provoquer; en allant de  l’amour au chagrin. Je ne voulais pas poster un son classique de lui, ça se fait trop. Alors j’ai choisi Talul, car à mon goût son remix est le meilleur. C’est celui qui se rapproche le plus de l’esprit de Perth, celui qui l’a le mieux cerné, et qui l’accentue de la meilleure façon.

De l’évasion à l’état pur. Je ne serai sûrement jamais assez reconnaissant envers ce genre d’artistes pour tout ce qu’ils apportent dans ma vie ainsi que dans celles des autres. Ils lui donnent une saveur toute particulière, et également un sens à ce blog.

Grimes – Genesis (Ryan Hemsworth remix)

Le paradis.

Ça va faire une dizaine de minutes que je sirote mon thé en écrivant/effaçant/écrivant/effaçant…

Je crois que c’est tout simplement le genre de musique qui s’écoute, qui se savoure et qui se vit. Trop en parler serait lui ôter ce côté magique qu’elle a. (Ceci n’est pas une feinte, vraiment)

J’ai déjà parlé de Ryan Hemsworth, merde. Je suis à court.

Je n’arrive vraiment pas à parler de cette musique, elle est justement indescriptible. Tellement douce, tellement enivrante, indispensable sur une playlist vouée au chill.

Anecdote : ça fait bien une demi-heure que je suis en train d’essayer un quelconque récit de cette chanson, et que je l’écoute en boucle sans m’en rendre compte. Une addiction je vous dis, une addiction.

Otis Redding – For Your Precious Love

Et pour conclure, le maître.

Ce mec maîtrisait absolument son sujet.

Je comprends pas comment certaines femmes de son époque ont fait pour ne pas tomber amoureuses de lui. Personnellement je lui voue un respect infini, il représente à mes yeux la perfection musicale et le charisme à l’état pur. Quelque fois je me dis qu’il doit se retourner dans sa tombe lorsqu’il voit ce que le grand public qualifie de  » bonne musique  » ou encore de  » musique swag  » pour les plus cons. Paix à son âme.

J’espère qu’Otis Redding survivra à travers le temps, et que ses chefs d’oeuvres ne seront jamais effacés par des chansons plus modernes.

En tout cas à mes yeux il ne sera jamais has been, il restera ce génie culte à la voix unique, un des précurseurs de la soul, et aussi mon favori.

Ça fait beaucoup mais c’est comme ça.

October 30th.

Du retard, une fois n’est pas coutume.

Commençons directement.

TriggerFinger – I Follow Rivers (einsauszwei edit)

Ce titre n’est inconnu pour personne, il s’agit bien à la base d’une reprise de la chanson de Lykke Li par TriggerFinger, un groupe de  » stoner rock  » BELGE. Oui, BELGE.

Comme d’habitude, les edits du duo allemand sont accompagnés de merveilleux clips, et celui-ci ne dérange pas à la règle. J’aime vraiment beaucoup cette capacité qu’ils ont à cerner le meilleur moment, le climax d’une chanson pour l’intégrer dans un remix deep house accompagnant ce moment de toute la douceur possible. J’avais déjà posté leur remix de Cat Power il y a quelques temps. Bref, du bonheur.

Lianne La Havas – Age (Ryan Hemsworth remix)

Je vous avais présenté la Lianne La Havas triste avec Shlohmo, maintenant voici la Lianne La Havas happy avec Ryan Hemsworth.

C’est vraiment une artiste énorme, remixés ou non ses sons sont juste géniaux. Ici, la touche d’Hemsworth ajoute un certain lyrisme à la chanson, cette touche de bonheur en fond qui respire la béatitude. C’est mon réveil personnellement, ça me permet de plus trop tirer la gueule le matin. (cliché)

Troquez sans regrets votre tête dans le cul contre ce remix, ça vaut le coup.

Rural Alberta Advantage – Frank AB

Du bonheur, tout simplement. Je connais ce groupe depuis peu mais il me rappelle fortement Radical Face dans ses meilleurs jours. Une petite touche de Placebo dans la voix du chanteur et dans certains riffs, juste parfait. Je ne comprends pas comment ce groupe peut avoir si peu de notoriété à ce jour, alors qu’en 2011 il sortait cette pépite.

Personnellement lorsque j’entends ça j’ai juste envie d’aller câliner un cerf dans une petite ville Canadienne. Et câliner une canadienne aussi, pourquoi pas.

Kendrick Lamar – Cartoon & Cereal (ft. Gunplay)

Sacrilège, j’avais pas encore posté de Kendrick Lamar. J’ai beaucoup hésité à poster  HiiiPower ou encore Rigamortis, ou encore M.A.A.D City. Mais celle-ci reste ma préférée.

C’est l’un de mes rappeurs préférés depuis ses débuts, et il est vraiment haut aujourd’hui. Il reste fidèle à lui-même, et il a choisi la voie de la sagesse en n’incluant aucun booty dans ses clips, haha. Bien qu’ici ce soit Gunplay qui s’impose le plus, la voix unique de Kendrick Lamar (reconnaissable entre 1000) est toujours aussi plaisante à entendre. Surtout avec une vidéo aussi WTF qu’ici.

October 18th.

Guten Abend.

Commençons directement cette fois, je suis quelque peu impatient d’enrichir ce blog des perles que j’avais gardé au chaud pour ce soir.

Stereoclip – Don’t Trust Me

Vous l’aurez sans doute déjà constaté par vous-même, mais Shlohmo et Stereoclip sont ceux qui apparaissent le plus ici.  Et ce n’est pas anodin.

Je vous épargne les éloges sur le premier, je pense que j’en ai déjà dit assez haha (ça risque d’ailleurs d’être compliqué de rajouter quelque chose sur lui si jamais je reposte un de ses sons (ce qui a de fortes chances d’arriver)).

Bref. Stereoclip. De la magie à l’état pur. Aucune répétition, toujours cette douceur à chaque fois exploitée et exprimée de manière différente, et c’est loin d’être un défaut. Ils ont cette manière de me captiver à chaque fois avant même que le climax de la chanson soit atteint. Ce mélange entre la guitare, la voix, l’électro et la douceur est juste merveilleux. Certes, je radote, mais que dire de plus ? Je trouve déjà ça énorme concernant un artiste qui me laisse à chaque fois sans voix.

Enrico Caruso – Mi Par D’udir Ancora

Vous l’avez sûrement déjà entendue si vous aimez le petit homme aux lunettes rondes.

Que serait Match Point sans cette oeuvre ? Personnellement, bien que ce film soit un chef d’oeuvre en lui-même, la présence de l’opéra est indispensable au charme de ce dernier. Cette chanson représente mon plus fort souvenir de ce film. Match Point est en quelques sortes une mise en abyme cinématographique. Un chef d’oeuvre dans un chef d’oeuvre. Cette interprétation date du début du XIXè siècle, 1904 si je ne me trompe pas. A cette époque aucun artifice n’était possible, seul le talent pouvait s’exprimer.

Daughter – Youth (Wild Culture’s Leo Crazy In Love Mix)

J’ai déjà posté l’originale il y a quelques mois, tout en sachant qu’un remix digne de ce nom allait être réalisé. C’était comme une nécessité. Une douceur telle que celle-ci se devait d’être exploitée, modelée, taillée. Wild Culture s’en est chargé, et le résultat est tout simplement génial. Ce riff transporteur mélangé à l’électro est juste délicieux.

Je crois que ça mérite un partage de soundcloud ça, non ?

 

Julia Stone – This Love (Egokind remix)

Julia Stone, Egokind.

La douceur et la pureté d’un côté, la profonde minimal allemande de l’autre. Un mélange qui ne peut être que merveilleux. Ecoutez ces paroles, cette émotion, cette innocence dans sa voix.

Julia Stone est sans aucun doute l’une de mes artistes préférés, et la célébrité n’a en aucun point entaché son talent. On est ici bien loin de la simple balade, c’est bien plus profond, bien plus puissant.

Je ne sais quoi ajouter, alors je vais vous laisser rêver en écoutant tout ça. (il se fait tard)

Bonne nuit.